Durant toute cette CAN 2019, les Barea de Madagascar avaient enchanté la compétition, grâce à leur combativité hors norme et leur ferveur populaire. Ils ont atteint les quarts de finale pour la première CAN de leur histoire. La sélection de la Grande Ile avait renversé la RDC (2-2, 4 t.a.b. à 2) en huitièmes de finale avant d’être stoppée au tour suivant par la Tunisie (3-0). Si les supporters, voire tout le peuple malgache, étaient satisfaits de la prestation générale de l’équipe, les joueurs, quant à eux, étaient un peu déçus, car ils auraient voulu atteindre le carré final. Retour sur un parcours inattendu et sur l’exploit remarquable d’un « Petit Poucet » qui a gagné le respect de l’Afrique.
Madagascar en quart de finale de la CAN 2019 : Une surprise ? Certainement ! Un miracle ? Pas forcément.
Sens collectif irréprochable, génération dorée, rigueur… telles sont les recettes d’une qualification malgache pour les huitièmes de la CAN 2019. Un exploit phénoménal à première vue, mais finalement pas si incroyable du point de vue sportif.
Il suffit de regarder la ferveur populaire qui a animé toute l’île de Madagascar pour comprendre ce que représente cette qualification des Barea en huitièmes de final de la CAN 2019. « Certainement le plus grand moment de l’histoire du pays », a déclaré Andry Rajoelina. Rappelons que le président malgache a affrété spécialement pour l’occasion des avions pour les supporters.
Comment expliquer cette réussite insolente de ces Barea ? Pourquoi l’Afrique tout entière, voire le monde, est tombée sous le charme de cette équipe ?
Après un match nul contre la Guinée (2-2), une victoire contre le Burundi (1-0) et un succès phénoménal face au Nigéria (2-0) dans les phases de poule, difficile de parler de « miracle ».
« Le monde entier a vu leurs matchs, il y a des valeurs de rigueur dans cette équipe. On a rarement vu un esprit aussi combatif de la part d’un petit poucet » a expliqué un consultant sportif sur RMC Sport.
Sans véritable star, l’équipe malgache travaille… ensemble, attaquant et défendant en équipe. Les Barea ne boudent pas le ballon, ils sont 11 à protéger leur cage et ils font preuve d’ingéniosité, comme face au Nigéria.
Un exil forcé bénéfique
Sur les 23 joueurs sélectionnés dans cette CAN 2019, seul Baggio évolue dans le championnat local. Les jeunes prodigues les plus talentueux quittent tôt le nid pour parfaire leur formation dans des championnats plus cotés, à l’image de Ryan Raveloson, d’Abel Anicet ou de Marco Ilaimaharitra. Beaucoup jouent en France, d’autres à la Réunion, en Afrique et même en Thaïlande (Njiva). Leurs performances à la CAN 2019 pourraient leur ouvrir de nouvelles portes. C’est le souhait de Nicolas Dupuis, le sélectionneur malgache.
« Madagascar s’est servi de l’expérience de ses meilleurs joueurs qui évoluent à l’étranger. », note un journaliste de France 24. Nicolas Dupuis et Faneva Ima sont même partis à la recherche de binationaux, à l’instar de Jeremy Morel, pour étoffer leur équipe.
Faneva Ima, un capitaine exemplaire
L’un des grands artisans de cette métamorphose est le capitaine des Barea, Faneva Andriatsima. Il a déjà annoncé qu’il se retirerait à la fin de la CAN 2019, mais laissera derrière lui une sélection jeune et disciplinée. De quoi rêver, désormais, à une éventuelle place en Coupe du Monde.
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TAHAKIZAY!
RA FANTATRO HOE RERAKA NAREO
NANDEFASAKO KATRAFAY
NANDROANA NILOMANA ENY KO NITAZOMANA LAY FORME MILAY
NANDRESY SIKA TAHAKIZAY!
NANAMBOARAKO
JUS ANA RAKETA, HANALANA HETAHETA
SADY TSY DÉSHYDRATÉS
TAHAKIZAY NY OMBY MAFIBE
SAINGY ZAO NO AZO ANTOKA
SADY TSY NAHAFATIANTOKA
MPANDRESY IANAREO ZALA
BAREA BAREA POATSATROKA RANGAH!